mercredi 18 octobre 2017

Benvenutti, la critique en français.

Textes en français - Option Cinéma - Monsieur Poitavin.
Lampedusa: un enfer paradisiaque, une frontière entre touristes et migrants. Une histoire qui touche Laura Auriole et Annalisa Lendaro au point d'en faire un documentaire ethnologique. Tourné entre 2013 et 2016 et sorti en 2017, ce film produit par CNRS image et fourni en archives par l'association Al Kamandjâti nous montre la vie sur cette petite île de 20 km2 et 6000 habitants.
Suite aux grandes vagues de migrations de 2011, l'île est divisée entre les habitants accueillants et ceux gênés par cette présence.  Comme le dit Angelo Mandracchia:" On existe seulement quand il faut dire bravo (...) mais moi mon fils en hiver, dans l'assiette, je lui mets quoi?" Il dénonce à la fois le manque de subventions pour les habitants et également la trop forte militarisation de l'île qui dérange le tourisme. Lampedusa est une base militaire.
Bien qu'il traite d'un sujet d'actualité intéressant nous trouvons ce documentaire (constitué uniquement de témoignages) peu rythmé; ce qui risque de perdre des spectateurs.
Il aurait été aussi nécessaire d'avoir une voix off pour dynamiser l'ensemble et diversifier la prise de parole.
Pour conclure, ce qui saute aux yeux, est le paradoxe entre cette île paradisiaque pour les touristes (paysages magnifiques) et l'enfer pour les migrants (difficultés d'intégration).
Benjamin et Audrien.


Benvenutti est un documentaire sur Lampedusa, réalisé par Laura Auriole (Française) et Annalisa Lendaro (Italienne). Le point de vue reste fixé sur celui des habitants, j'ai eu l'impression que l'on m'imposait une vision. Malgré cela, les témoignages sont intéressants et émouvants. La musique renforce le sentiment de vide et de tristesse. Je préfère le silence, les bruitages qui sont utilisés plus tard pour montrer l'aspect paradisiaque de l'endroit. Ce documentaire reste avant tout une étude scientifique et je trouve que le côté artistique reste délaissé.
Anaëlle.










Je danserai malgré tout, la critique en français.



« On est où là ? » Les premiers mots que j’écris dans cette critique sont aussi les premiers mots prononcés dans ce film sur la danse. Une façon bien singulière qui nous permet de situer l’action : Tunis. Quand la réalisatrice voyage, elle nous le fait comprendre avec des plans à l’extérieur filmés d’un train.  
 Nous suivons le goupe de Danseurs Citoyens.
La réalisatrice Blandine Delacroix veut montrer la résistance contre la censure artistique dans les pays opprimés. On voit les répétitions et la prestation des artistes en public, assez dangereuses car menacées par la police. Mais, comme dit Bahri: « le risque et la peur, c’est pour nous aussi une forme de plaisir. »
L’ensemble est constitué de très beaux plans chorégraphiés. Les accélérations du montage, les ralentis accompagnent les numéros. Mais la musique donne un aspect futuriste qui ne colle pas à l’ensemble : c’est la seule fausse note du film.
Malgré la musique qui n’est pas en accord, le film en lui-même ne me paraît pas trop long. L’image est assez belle. 
Nathan.



S’il y a bel et bien une phrase que je retiendrai de ce long métrage, ce serait : « Avec eux, je danserai malgré tout », prononcé par la réalisatrice. Elle délivre en elle-même le message positif, touchant du film : peu importe le regard des autres, les contraintes, il faut aller au bout de ses rêves !
Nous remarquons que la détermination et toute l’ambition sont d’emblée marquées dans le titre où le verbe « danser » est ici conjugué au futur simple ; le spectateur peut s’imaginer que le personnage atteindra son but. Blandine Delacroix, réalise, illustre monte l’ensemble (quelle artiste !) et signe sa voix-off.
Cette production, tournée à Tunis, en 2016, nous permet de comprendre assez vite que l’idéologie du pays ne permet pas au personnage central et à ses figurants à s’exprimer librement à travers la danse. Une histoire sur la liberté guidée par Bahri Ben Yahmed et Sandra, Selma et Ahmed.
(…) Les représentations et les chorégraphies sont à l’image des valeurs transmises : la liberté et l’indépendance. L’engagement des personnages consiste à offrir des outils artistiques pour construire une Tunisie ouverte et critique où chacun aurait sa place. Un contraste naît entre les religieux et l’idéologie du pays. Le père de Bahri vient le voir en spectable en 2007. Nous citons la célèbre réalisatrice tunisienne Salma Baccar qui prône l’ambition de ces danseurs : « le pessimisme est un luxe que je ne peux m’offrir » dit-elle.
Le dernier plan du film où on voit la silhouette de Bahri se dessiner, dansant au loin comme un achèvement à son combat, laisse le spectateur bouleversé.
Ainsi, avant le générique de fin élogieux, remerciant tous les participants au projet, le titre est encore évoqué en grand: nous danserons malgré tout. 
Karla.

mardi 10 octobre 2017

Provençal: Dançarai mai que mai

La descripcion dau filme:


Es un filme de cinquanta uech minutas realizat per Blandine Delcroix (França).
Es produch per French Connection Films (França).
“Dançairai mai que mai!” es una istòria de dança e de còs. Una istòria sus la libertat, bailejada per Bahri e pròche d’eu, Sandra, Selma e Ahmed.
Cadun es decidit a faire passar de valors de libertat e d’independéncia en incitant la dubèrtura dei còs a la dança. L’engatjament consistís a porgir d’otís per bastir una Tunisia dubèrta e critica onte cadun auriá sa plaça. Onte cada còs podriá se sentir liure de s’exprimir. La dicha s’escafa alora davant lei còs que dançan. De suspensions coregraficas onte lei còs se desliuran dei constrenchas. Per dire de non a l’escurentisme.