LORO DI NAPOLI

 
69 minutes, 2015.

Réalisation: Pierfrancesco Li Donni (Italie).

A Naples, l'équipe de football Afro Napoli United est passée au niveau national, un rêve pour ses joueurs immigrés. Ils se débattent dans la jungle des lois italiennes sur l'immigration, aidés par leur coach Antonio. 

"Ce documentaire tourné en Italie retrace la vie de jeunes passionnés du ballon rond; ils fuient leur pays en guerre: côte d'Ivoire, Brésil, Cap Vert où ils ne pourraient pas exercer leur passion d'une façon identique. 

(...) Je remarque la difficulté de la vie de chacun des protagonistes aux diverses origines: africaines, sud-américaines, napolitaines,  tous étrangers au pays d'accueil.

(...) Les immigrés doivent posséder un certificat et des papiers pour jouer et vivre en Italie. Au début du film, la difficulté d'intégration de ces footballers est mise en avant par le réalisateur: expressivité sur les visages, voix encourageante de l'entraineur. 

La musique est lente, rythme les actions  mais marque aussi l' expression de la détresse. Comme une peur du rêve qui s'envole. 

Le réalisateur, grâce au portrait de l'entraineur, sévère au début mais toujours bienveillant, met en avant la difficulté de l'intégration: intégration à un nouveau mode de vie mais difficulté pour atteindre ses objectifs . Au fil des jours, les entrainements s'intensifient, et quelque chose de positif va survenir contrairement au quotidien misérable. Le coach est un héros: par l'implication, par l'attention qu'il porte aux joueurs, on voit qu'il fait un acte humain et honorable. (...)

Au fil des matchs, des actions durant les rencontres, les entrainements, la vie collective, on remarque que les efforts payent, la persévérance y joue beaucoup. Je me suis attaché aux personnages quand j'ai compris les difficultés de chacun, le courage de quitter sa famille pour s'accomplir dans la passion du foot. Une passion qu'ils ont en eux, depuis petit... alors je me suis identifié: ils ne lâchent rien. "

Damien.

"Pierfrancesco nous montre l'histoire d'un club de football unique, composé majoritairement d'étrangers venus par exemple de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Brésil et de jeunes Napolitains, nés de parents étrangers et donc considérés comme tels. Ce club est: l'Afro Napoli United à Naples.
On y trouve des personnes comme Maxim, venu d'un pays en guerre, Adam qui avait décroché de l'école et barman acrobatique. Ainsi que Lello, né à Naples de parents étrangers et qui a laissé son fils et sa femme derrière lui pour pouvoir jouer au club. Il ne pourra les voir pendant un long moment: il n'a pas de papiers.
Antonio, l'entraineur,  cherche pour eux un permis de séjour, un justificatif de domicile, de naissance et  aide même parfois à trouver un logement pour que les sportifs étrangers puissent jouer dans le championnat national.
Je trouve ce film intéressant, adapté à un public de jeunes car il parle d'un sport populaire. La seule voix off du film est celle de Maxim qui nous lit le contenu des lettres qu'il envoie à sa mère. Je trouve que ces moments sont touchants; on peut se rapprocher du joueur et de son intimité.
J'ai été profondément captivée, je me suis attachée aux personnages et au club. J'ai été heureuse de voir leur réussite: ils gagnent la finale et atteignent leurs objectifs.
Le récit m'a plus touché  qu'Aube Dorée. Cependant les images d'Angélique Kourounis étaient peut-être plus marquantes."
Nina, lL1.

"Ce documentaire suit le quotidien du club de football américain: "Afro-United" qui joue en championnat national et qui a pour objectif de monter dans une division supérieure. Je qualifierais ce film de documentaire par sa longueur qui permet d'approfondir et développer le sujet. Les personnages vivent leur vie au quotidien. Le réalisateur nous montre le côté difficile. En effet, l'équipe est composée d'immigrés venant de la côte d'Ivoire, Cap Vert, Sénégal, de pays en guerres ou sous-développés. Les joueurs sont séparés de leurs familles.

Antonio, l'entraîneur, fait de son mieux pour leur venir en aide en  mettant la pression à la préfecture pour que les papiers soient en règle et fait même parfois passer le foot avant sa famille, comme dans la scène où son fils lui demande de l'aider pour ses devoirs: il préfère s'occuper des papiers des joueurs. 

Les images du début sont sous-marines. On pense que c'est une allusion aux migrants qui arrivent très souvent par la mer.

Pour ma part, grand passionné de foot, j'ai adoré ce documentaire. Je trouve qu'il montre le côté humain du sport, que la passion masque la peur; les joueurs ont en eux l'esprit de toute une famille. Je pense à Maxime qui reste un personnage attachant.  Apatride, il arrive à vaincre sa solitude par son amour du ballon rond. 

Afro-United est la première équipe d'immigrés en Italie. Ce genre d'équipes devrait exister dans plus de pays. Le football est une façon de montrer quelques fois soit sa nationalité, quelques fois la passion qui rassemble.

La musique est très bien choisie. Dans les moments intimes (dans les familles, les appartements) la musique est plutôt douce et pendant les actions (je pense au match) elle se dynamise.

Pour conclure, je dirais que le réalisateur veut montrer un autre côté du football et non le "bling-bling". Un côté humain avec de l'amour, de la passion, parfois de la tristesse. Avec une fin heureuse: les joueurs et leur coach réussissent à atteindre leur objectif: gagner le match de la finale et monter au niveau supérieur."

Erico, 1STMG2

Lire aussi la critique dans Télérama. Cliquez:  http://television.telerama.fr/television/loro-di-napoli-prix-telerama-au-fipa-2016,137249.php

 

Lisa, Charlèna, Tibaud.

Tròbe aqueu film fòrça interessant perque mòstra lo poder de recampament dau balon. M'agrada fòrça de veire l'evolucion d'una equipa fargada d'imigrats. Es partida de ren l'equipa, per, fin finala, obtenir tot. La volontat es la clau de l'istòria. Lei personas an tot laissat per poder jónher una equipa de balon, an laissat la familha, leis enfants, leis amics. A la fin, es bòn lo nivèu.

Alexandra, Elisa
M'agrada perque i a una passion de jogar e l'equipa ganha a la fin.

Oceana, Lisa
Nos agrada lo filme perque l'istòria dei jogaires es pertocanta. Particularament Lello que viu luench de sa femna e de son dròlle que son a Paris. En mai lo filme denoncia lo sistèma e lo racisme, d'un biais realista.

Eva, Floriana, Lucila
M'agrada la solidaritat dins lo filme. L'entrenaire es lo personatge que m'agrada lo mai perque es comprensiu e brave. L'equipa es coma una familha.