Alger, la Mecque: Critiques des lycéens.

Extraits :

« Voilà un documentaire abordant un sujet épineux. Cette histoire relate les conséquences de la guerre d’Algérie : des partis politiques révolutionnaires venant de pays plus ou moins éloignés s’imprègnent du savoir-faire algérien pour mener à bien leur émancipation. On y voit plusieurs des plus grands révolutionnaires du monde comme Che Guevara ou Nelson Mandela… » Madison.

« Il y a quelques scènes un peu choquantes. (…) La musique crée une ambiance épique : elle nous donne envie de partir aider les révolutionnaires. » Anonyme.

« La voix off monotone  narre  ce que l’on voit à l’écran ne laissant pas place à l’émotion. (…) Le fil narratif se dit « chronologique » mais le narrateur utilise trop souvent le flash-back, ce qui embrouille le spectateur. » Nathan.

« La musique de fond est inadaptée à l’ambiance et aux situations du film. C’est pour ça que, d’après moi, la chanson de Myriam Makeba est ressentie comme une grande respiration, une pause très appréciée. » Anaëlle.

« J’ai trouvé ça intéressant d’apprendre des choses sur l’histoire politique d’un autre pays que la France ». Julie.  

« On apprécie les effets de ralentis sur les portraits des hommes au pouvoir, qui les mettent en avant d’une façon moderne. Cela rend le film plus dynamique. » Loïs.

« Je pense que ce film n’est pas adapté à mon âge ou même à un public d’adolescents car le contexte historique reste trop complexe. Mais on apprécie les images d’archives très nombreuses : images de tortures, de cicatrices sur les révolutionnaires. » Adrien.

« Pour moi, il y avait trop d’informations avec un temps d’arrêt entre chacune d’entre elles pas assez long. Du coup, je m’y suis un peu perdue. » Coralie.

« J’ai bien aimé le fait de laisser les vidéos originales des discours comme ceux de Ben Bella ou Boumédiene. » Tanguy

« La guerre d’indépendance d’Algérie, certains la connaissent, d’autres non. Mais qui sait ce qu’il s’est passé après ? Ce documentaire nous présente la suite (…) Joie. Fierté. Admiration : toutes les émotions visibles dès le premier plan. 1962 : l’Algérie est tout juste indépendante et deux héros acclamés : Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiene. Deux personnages que nous suivrons sur 12 ans. Bon documentaire de Ben Salama. Bon dans sa dramaturgie. Bon dans son rythme. Une foule d’images d’archives qui aident à s’approprier le propos. (…) Salama m’a intéressé dès les deux premières minutes et ne m’a lâché qu’à la dernière image. » Léo. « 

« Décrire ce documentaire en un seul mot ? Je ne serais pas en mesure d’y répondre étant donné le nombre incalculable de pensées qui me sont venues (…) D’un point de vue cinématographique, je le trouve assez bien construit : nous avons un grand nombre d’informations sur cette période historique  (peut-être trop ?) Les images d’archives peuvent nous aider à mieux comprendre, à mieux imaginer le déroulement, les circonstances de ces actes révolutionnaires. La voix off est claire, dans un langage journalistique qui se mêle à une musique épique, appropriée au thème. (…) L’Algérie a joué un grand rôle pour la solidarité vis-à-vis des mouvements de libération dans le monde entier. (…) Je conseille à tous de prendre une heure de son temps pour regarder ce film instructif. » Karla.

« Quel documentaire instructif ! (…) La relation entre l’Amérique et l’Algérie est aussi mise en avant, on voit évoluer cette entente. Je pense que ce documentaire est intéressant mais si on ne connaît pas un minimum d’histoire, on est finalement déçu : trop de personnages, trop d’évènements. (…) J’ai été perdue par le flux d’informations heureusement j’avais ma prise de notes ! » Kelly.

« Le documentaire de Ben Salama ne m’inspire pas. Déjà, je ne le trouve pas adapté pour des lycéens car il y a trop d’informations à comprendre en peu de temps, trop de dates, de noms… A cause de cela, je n’arrivais pas à suivre le film. De plus la voix off est envahissante. Il y a un mauvais mixage entre voix-off et musique, ce qui rend le propos confus. De plus, les musiques sont trop joyeuses pour une révolution ! (…) Je suis sûre que le film plaira aux amateurs de l’histoire de l’Algérie, mais, pour ma part, je trouve ce documentaire sur la «capitale révolutionnaire » des années 60 à 70, décevant. » Pauline.

« Une terre d’accueil des militants du tiers monde », tel  est décrite Alger dès les premières secondes de ce documentaire. (…) Créé quasi exclusivement avec des images d’archives inédites, ce film nous emporte directement dans la vie politique et culturelle de cette ville. De l’entrée de l’Algérie de Ben Bella à l’ONU, jusqu’à la patrie soudée de Boumédiene, le film passe par de nombreuses étapes importantes telles que l’arrivée des Blacks Panthers à Alger, le soutien de Fidel Castro, de Che Guevara, ou encore la visite de Nelson Mandela (…) Alger  a été le quartier général des grands chefs révolutionnaires. Comme le dit très bien cette phrase issue du film : « les mulsumans vont en pélérinage à la Mecque, les chrétiens au Vatican, et les révolutionnaires à Alger. (…) » Benjamin.

En provençau:
Promièra critica :
Aqueu documentari nos agrada fòrça perque la venguda dei revolucionaris en Arger es un tèma originau. Leis imatges d'arquius e la votz-off son ben utilisats. Fan un bon ritme dins lo film. En gròs, lo film es bòn.
Segonda critica :
Lo documentari nos agrada mai i a tròp d'informacions que son pas necessaris per la compreneson globala de l'istòria. A la debuta, lo ritme es bòn mai cabuça dins la segonda partida. Lei musicas causidas son adaptadas ambe leis imatges que passan a l'ecran. La votz off es monotòna e perd leis espectators. Lei revolucionaris cambian leis « a priòri » qu'avèm sus Alger. L'istòria contada per lo documentari permet un novèu punt de vista : aqueu deis argerians.
Tresenca critica :

Nos agrada aqueu filme perque i a fòrça d'imatges d'arquius. I a una bèla adaptacion entre la musica e lo ritme dau filme pasmens i a tròp d'informacions per tot comprene e tot retenir. Es interessant de veire l'istòria dau punt de vista deis argerians e de veire qu'Arger una vila sensa fòrça libertat. Es lo punt de recampament de totei lei revolucionaris.