mercredi 28 novembre 2018

Le camp de Gurs, un camp oublié…





Article sous la direction de Madame Simon, professeur d'histoire-géographie, en interdisciplinarité avec le cours de Provençal et de cinéma de Monsieur Poitavin.

 Gurs histoire et mémoire est réalisé par Victoria Saenz Gimenez en 2018. Ce film raconte l’histoire du camp de Gurs qui date de 1939. C’était un endroit assez exceptionnel qui a accueilli environ 65000 personnes de 1939 à 1945. Le documentaire est fondé sur beaucoup de témoignages de personnes ayant vécu dans le camp et sur les avis actuels des lycéens qui viennent le visiter.
Dorita BIEC a connu l'endroit. Elle raconte son histoire émouvante. Elle a quitté l’Espagne clandestinement pour fuir le régime de Franco avec son frère alors quelle n’était âgée que de 15 ans. Ce fut pour elle une période très douloureuse. Ce n’est pas le seul témoignage, Raymond Villalba lui, est né en 1946. Ses parents se sont rencontrés dans le camp et sont tombés amoureux. Les propos rapportés rendent le film plus dynamique, plus vivant, mais surtout plus réel qu’il ne l’est déjà.
 Ce qui provoque au spectateur de la peine face aux souffrances d’autrui. Lors du visionnage, on comprend clairement que le camp était principalement un camp pour les réfugiés au début, mais il devient par la suite un camp d’internement  durant la période du régime de Vichy  pour ce que l’on appelle les indésirables, les juifs…
Devoir de mémoire: la terrible période que connaissent en ce moment même les Syriens est en quelque sorte une reproduction de l’histoire du camp de Gurs et de ses réfugiés; l’actualité nous renvoie malheureusement au passé car   le film établit un parallèle entre la guerre civile d’Espagne et la guerre en Syrie.
         
Khaled Obed el Saloum partage un morceau de sa souffrance en Syrie. C’est un réfugié Syrien d’Alep, ingénieur en médecine. Il raconte son histoire très touchante car il s’est vu dans l’obligation de quitter son pays suite aux bombardements afin de protéger sa famille. Ce qui fait souffrir Khaled plus que la guerre est de voir l’incompréhension et la peur dans les yeux de ses enfants.  Il souhaite que cette guerre cesse dans le but de retourner sur ses terres. C’est un film qu’il faut prendre la peine de voir, car il nous apprend énormément de choses et fait en sorte de ne pas oublier l’histoire.

Wiem, Rose, Romane.





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