Témoignages: la dure histoire d'un
camp unique
Penchons-nous sur les témoignages qui ont été
primordiaux dans la mémoire du camp de Gurs et sa faculté à rester dans les
mémoires des Français et Espagnols. Trois types de témoignages: tout d’abord
celui d’un homme durant la période espagnole du camp entre 1939-1940 Julian CASTEJON un républicain
basque et musicien à Saint-Sébastian qui a passé toute sa vie d’adulte à Oloron
dont quelques années au camp de Gurs. Il nous raconte dans un discours poignant
sa vie dans ce camp de Gurs avec ses souffrances et ses difficultés. Il y a aussi le
témoignage d’une femme durant l’été 1940 au moment où le camp accueille des
« indésirables ». Il s’agit du témoignage de Else SCHÖNBERG qui dans une lettre rédigée par ses
soins, nous raconte comment après avoir été
prise dans la rafle du Vel’ d’Hiv en 1942 elle se retrouve ensuite dans le
camp d’internement de Gurs. Elle nous raconte les conditions de vie à
l’intérieur du camp mais également comment elle a réussi a sortir du camp. Le
dernier témoignage nous vient d’un homme politique français nommé Henri MARTIN
, inlassable militant communiste jusqu’à la fin de sa vie, qui est l’un des fondateurs de l’Amicale et l’une des principales figures du
camp à ses débuts. Il écrivit un journal pendant ses années
d’internement à la prison de la Santé et à Gurs. Dans le film nous avons
également eu des témoignages comme celui de Dorie BEC
une femme qui a traversé les Pyrénées à pied, Rosario Clémente également une femme qui a fuit l’Espagne. Du coté des
hommes il y a Josu CHUECA qui nous
décrit le camp ou encore Luis ORTIZ un des défenseurs de
la liberté contre le communisme et l’anarchisme et pour finir un témoignage de
Raymond VILLALBA qui
lui est né à Gurs où ses parents se sont rencontrés.
Gurs a également un caractère commun avec l’actualité et la Syrie ce sont les conditions de vie des exilés, les réfugiés qui quittent la Syrie à cause de la guerre et vivent en attendant de trouver un pays qui accepte de les accueillir. Ils vivent dans des conditions déplorables. Les enfants sont bouleversés et traumatisés par l’horreur de leurs vie même si ils pourront peut être retrouver dans le futur un cadre de vie moins mouvementé. La vie que ce soit au camp de Gurs ou dans les camps d'immigrés aujourd’hui marque à vie les réfugiés.
Maxime, Elsa, Léa Samuel.
Travail dirigé par Madame Simon, histoire-géographie, en interdisciplinarité avec Matthieu Poitavin, Provençal, CAV.
Un autre avis sur le film
Le film a un
caractère très actuel car il fait référence
aux réfugiés syriens comme nous explique le professeur syrien Neverino
Parrareolo. Il s’agit de
combiner le passé avec le camp de Gurs et le présent
avec un camp
syrien implanté en Grèce. En effet il y a une forte ressemblance entre les deux
camps car ils sont tous deux surpeuplés, les réfugiés
y sont mal nourris et les conditions de vie sont
précaires et déplorables.
Les Syriens prennent des risques considérables pour
traverser la Méditerranée afin de fuir la guerre
civile, principalement les habitants d’Alep car c’est une ville martyre.
C’est pour cela que l’histoire du camp de Gurs est toujours profondément ancrée dans l’actualité, le camp de Gurs a un lien avec le contexte actuel et les histoires très douloureuses des migrants réfugiées dans des camps.
C’est pour cela que l’histoire du camp de Gurs est toujours profondément ancrée dans l’actualité, le camp de Gurs a un lien avec le contexte actuel et les histoires très douloureuses des migrants réfugiées dans des camps.
Alexandre, Ayat, Imane, Jauris, Sabri.
Travail dirigé par Madame Simon, histoire-géographie, en
interdisciplinarité avec Matthieu Poitavin, Provençal, CAV.
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