mercredi 28 novembre 2018

Témoignages: la dure histoire d'un camp unique


Témoignages: la dure histoire d'un camp unique

 Penchons-nous sur les témoignages qui ont été primordiaux dans la mémoire du camp de Gurs et sa faculté à rester dans les mémoires des Français et Espagnols. Trois types de témoignages: tout d’abord celui d’un homme durant la période espagnole du camp entre 1939-1940  Julian CASTEJON un républicain basque et musicien à Saint-Sébastian qui a passé toute sa vie d’adulte à Oloron dont quelques années au camp de Gurs. Il nous raconte dans un discours poignant sa vie dans ce camp de Gurs avec ses souffrances et ses difficultés. Il y a aussi le témoignage d’une femme durant l’été 1940 au moment où le camp accueille des « indésirables ».  Il s’agit du témoignage de Else SCHÖNBERG qui dans une lettre rédigée par ses soins, nous  raconte comment après avoir été prise dans la rafle du Vel’ d’Hiv en 1942 elle se retrouve ensuite dans le camp d’internement de Gurs. Elle nous raconte les conditions de vie à l’intérieur du camp mais également comment elle a réussi a sortir du camp. Le dernier témoignage nous vient d’un homme politique français nommé Henri MARTIN , inlassable militant communiste jusqu’à la fin de sa vie, qui est l’un des fondateurs de l’Amicale et l’une  des principales figures du camp à ses débuts. Il écrivit un journal pendant ses années d’internement à la prison de la Santé et à Gurs. Dans le film nous avons également eu des témoignages comme celui de Dorie BEC une femme qui a traversé les Pyrénées à pied, Rosario Clémente  également une femme qui a fuit l’Espagne. Du coté des hommes il y a Josu   CHUECA qui nous décrit le camp ou encore Luis ORTIZ un des défenseurs de la liberté contre le communisme et l’anarchisme et pour finir un témoignage de Raymond   VILLALBA qui lui est né à Gurs où ses parents se sont rencontrés.

 Mais il est nécessaire d’évoquer le caractère unique de ce camp de Gurs qui passe par sa mémoire. Aujourd'hui ce camp est devenu un musée historique que l'on peut visiter. La notion de lieu de mémoire est due a son appellation dite mémorial national depuis 1994 et aux traces laissées et on parle de devoir de mémoire en rapport avec les histoires individuelles et les témoignages des rescapés de ce camp qui se perpétuent de génération en génération et même à l’école dans l’éducation des enfants comme le montre le documentaire avec des élèves espagnols  qui viennent visiter le camp.  La mémoire c’est donc celle de tous les hommes femmes et enfants qui ont été internés à Gurs et  et l’on doit se rappeler qu’il est nécessaire  de défendre  les notions de liberté et des droits de l'Homme.
Gurs a également un caractère commun avec l’actualité et la Syrie ce sont les conditions de vie des exilés, les réfugiés qui quittent la Syrie à cause de la guerre  et vivent en attendant de trouver un pays qui accepte de les accueillir. Ils vivent dans des conditions déplorables. Les enfants sont bouleversés et traumatisés par l’horreur de leurs vie même si ils pourront peut être retrouver dans le futur un cadre de vie moins mouvementé. La vie que ce soit au camp de Gurs ou dans les camps d'immigrés aujourd’hui  marque à vie les réfugiés.


 Maxime, Elsa, Léa Samuel. 


Travail dirigé par Madame Simon, histoire-géographie, en interdisciplinarité avec Matthieu Poitavin, Provençal, CAV.

Un autre avis sur le film 

Le film a un caractère très actuel car il fait référence aux réfugiés syriens  comme nous explique le professeur syrien Neverino Parrareolo. Il s’agit de combiner le passé avec le camp de Gurs et  le présent avec un camp syrien implanté en Grèce. En effet il y a une forte ressemblance entre les deux camps car ils sont tous deux surpeuplés, les réfugiés y sont mal nourris et les conditions de vie sont précaires et déplorables.


Les Syriens prennent des risques considérables pour  traverser la Méditerranée afin de fuir la guerre civile, principalement les habitants d’Alep car c’est une ville martyre.
  C’est pour cela que l’histoire du  camp de Gurs est toujours profondément ancrée dans l’actualité, le camp de Gurs a un lien avec le contexte actuel et les histoires très douloureuses des migrants réfugiées dans des camps. 

 Alexandre, Ayat, Imane, Jauris, Sabri. 

 Travail dirigé par Madame Simon, histoire-géographie, en interdisciplinarité avec Matthieu Poitavin, Provençal, CAV.

Réfugiés syriens sur l'île de Lesbos. 

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