vendredi 17 septembre 2021

Primed: « #boza »

 Provençal LVB / LVC - EMC - Histoire-Géographie - Français. 

Première: Axes nationaux du bac en langue vivant et régionale: Art Et Pouvoir/ Diversité Et Inclusion. Apprentissage de l'expression écrite à partir des films étudiés. Présentation des films à l'écrit. Développer son esprit écrit critique à partir d'une réalité. Maîtriser les apprentissages linguistiques, lexicaux et syntaxiques. 

« #boza »

« #boza » es un filme sus lei femnas e leis òmes venguts dau continent african en transit cap a l’Euròpa. Es  a la promièra persona, en se servissènt de sei selfias e vidèos amadors, qu’Alhassane, Aminata, Mamadou, Mariam e Yahya còntan son viatge e la famosa tòca :  « faire son boza ». « Boza », un mòt a l’origina contestada, qu’aquelei qu’ensajan de traversar, utilizan per contar seis espròvas qu’an traversadas e festejar son arribada, un còp sauvat, de l’autre costat.

Severina SAJOUS fa la fotografa e la cineasta francèsa, fa tanben la linguista. Es pregondament interessada per la condicion umana e lei questions de migracion. Dempuei 2016, òbra sus una trilogia de filmonets qui s’inspira dau vocabulari comun inventat pour redefinir l’acte de migrar e comunicar l’experiéncia collectiva. Son promier filmonet « Password: Fajara » es estat premiat  dins lei festenaus. Son segond documentari « #boza », a recebut una borsa en 2019.

Ana SURINYACH fa la fotografa de documentaris e la redactritz fòto de la revista especializada dins l’informacion internacionala 5W. Son trabalh s’es concentrat sus la documentacion dei moviments dei populacions dins lo monde.  A fotografiat la situacion dei personas migrantas dins de país coma Sodan de Sud, la Republica Centrafricana, Nigeria, Niger, Tchad, Iemen, e Siria. A tanben documentat lei rotas dei migrants d’America Centrala cap ais Estats-Units e l’Africa d’Orient-Mejan cap a l’Euròpa. Aquelei darnièrei annadas, centra sa documentacion sus la situacion dei femnas que laissan lo fogau per fugir la violéncia, la pauretat, la manca d’oportunitats.

Travail parallèle en EMC, en français et en histoire géographie. 

#boza, la face cachée de la migration

 

1)     #boza qu’est-ce que ça veut dire ?

 

Ce mot possède une histoire : un groupe de migrants sur un canot de sauvetage avait croisé des marins. Ils disent « c’est beau ça » et les migrants ont contracté cette phrase pour former l’expression « boza ». Pour les migrants, c’est plus qu’un simple mot. Il renferme une histoire, leur histoire. C’est la liberté, le début d’une nouvelle vie, il transmet un message d’espoir.

 

#boza est un court métrage de 17 minutes réalisé par Séverine Sajous et Anna Surinyach, qui utilisent les témoignages et selfies authentiques des migrants pour leur film. Il aborde des sujets tabous de la société actuelle, des sujets qui font polémique comme la migration.

La migration est définie par un déplacement d’un espace géographique à un autre. Or si on y ajoute un peu d’humanité et de réalité, c’est plus que ça. C ‘est une réelle épreuve que traversent ces personnes, des étapes parfois traumatisantes et mêmes fatales pour certains. C’est pour cela qu’à travers ce court métrage, les réalisatrices voulaient « remettre en question leur propre couverture de la migration, et celles des médias mondiaux ». La majorité des témoins du reportage sont des personnes originaires d’Afrique centrale et ils émigrent vers l’Europe.

 

2)     La Méditerranée, une interface migratoire

 

La Méditerranée est l’un des espaces migratoires au monde les plus importants : le sud de la Méditerranée constitue une région d’émigration considérable (35 millions d’immigrés marocains, 5,3 millions d’immigrés turques, 2,7 d’immigrés égyptiens et 1 million d’immigrés algériens. Le problème essentiel de ces migrations est le fait que de nombreuses personnes décèdent lors du voyage : on estime que de 2014 à 2018, 17800 personnes ont perdu la vie dans la mer Méditerranée.

 

Emma Atlan, Julia Tanguy et LaeticiaTraby, classe de 214. 

 #boza, un court métrage qui supprime tous les filtres

 

#boza est constitué de selfies, d’intervieuw de migrants ainsi que de vidéos faites par les migrants durant leur voyage. Les nombreux selfies des migrants nous les montrent vivant agréablement, exerçant un emploi, portant de beaux vêtements. Ces selfies servent à donner une bonne image d’eux et de leurs conditions de vie. Il ne faut pas que leur famille ou leurs proches s’inquiètent. Mais la réalité est toute autre et dans les interview, les migrants donnent réellement le récit de ce qu’ils vivent : des conditions précaires, de rares emplois illégaux et sous-payés.

#boza utilise des sons et des images volontairement amateurs pour rappeler la réalité et l’actualité de la situation.

Les réalisatrices souhaitent que leur message sensibilise le spectateur sur le long terme et ne soit pas seulement une réaction immédiate. Donc ce court métrage « anti spectaculaire » supprime bien tous les filtres et nous montre la triste réalité de ces migrants qui traversent la Méditerranée.

 

Clément Aracil et Brian Ferrand, classe de 214. 



#boza

 

La mer Méditerranée est l’un des principaux espaces de flux migratoires dans le monde. Nombreuses sont les personnes migrant de l’Afrique à l’UE, mais le nombre de migrants ayant réussi à atteindre l’Europe est faible et varie selon les années.

Les migrants partent principalement de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie, de l’Afrique orientale et occidentale pour se réfugier le plus souvent en France, en Espagne, en Italie. Pour y parvenir, ils doivent traverser la Méditerranée sur de petits bateaux instables et dans de terribles conditions et malheureusement, beaucoup y perdent la vie ou sont portés disparus.

 

Le film #boza a été réalisé en 2020 par de vrais migrants voulant témoigner de leur histoire. Les réalisatrices qui ont assemblé les vidéos pour en faire un film et qui ont préparé les castings sont Séverine sajous et Anna Surinyach. Ce film dure 17 minutes et a pour but de communiquer sur la migration et l’exil. Ici, les migrants partent principalement du Cameroun et d’Afrique centrale pour se rendre en Europe. Leur chemin ne sera pas facile avec le voyage en mer, la vie clandestine (pour échapper à la police), le manque d’hygiène, de nourriture, d’argent. Ces personnes laissent leur vie derrière elles pour aider leur famille restée au pays en gagnant de l’argent ou en partant pour faire des études. Elles partent aussi à cause de la guerre, de la maltraitance. Elles espèrent trouver une vie meilleure et conservent un « mental d’acier ». Ce film rempli d’émotions, nous fait vivre leurs aventures et nous rapproche de leur réalité.

J’ai été personnellement marquée par la scène où l’on voit un groupe de migrants vivre sans rien dans la forêt, clandestinement, alors que la température est très basse et qu’ils n’ont presque rien pour se couvrir. C’est à ce moment là que cela m’a fait réagir et que j’ai éprouvé de la compassion pour eux.

#boza est un excellent film, boza un mot qui signifie la liberté. C’est le mot que les migrants crient de joie à leur arrivée en Europe « boza » !

 

Emma François, classe de 214. 

#boza avec @alhassane, @aminata, @mamadou, @yahya

 

Nous avons travaillé sur le film @boza. Ce documentaire dure 17 minutes et il est réalisé par Séverine Sajous et Anna Surinyach. #boza est composé de selfies et de vidéos fournis par les migrants qui nous racontent leur histoire, leur traversée et leur ressenti au cours de celle-ci. Ils nous présentent la dure épreuve qu’est l’immigration et comment ils en sont venus à prendre une telle décision.

Ce documentaire présente de jeunes hommes et femmes criant « boza ! boza ! » (liberté) après avoir franchi les barrières de Ceuta ou Melilla.Ce sont les mots qui reviennent le plus fréquemment à l’arrivée à la frontière marocco-espagnole mais aussi ceux des policiers qui frappent, poussent, gazent des migrants venant d’arriver sur le territoire européen.

En effet, pour les migrants venus d’Afrique, la Méditerranée est la voie principale pour atteindre l’Europe, malgré le danger que représente cette traversée. Selon Médecins sans Frontières en 2016, au moins 5000 hommes, femmes et enfants sont morts en tentant de traverser la Méditerranée, contre près de 2800 en 2015.


 

« Ce qui m’a le plus marquée lors de la séance de diffusion de ce film est le fait que des personnes soient prêtes à se mettre en danger de mort pour pouvoir être libres. Personne ne devrait avoir à choisir entre vivre mais en étant maltraité et violenté ou risquer de mourir pour fuir cette situation ». (Lana Emorine)

 

« Ce qui m’a le plus marquée est pour ma part, que les femmes qui ont des enfants soient obligées de les laisser dans leur pays derrière elles. Faire cette traversée est dangereux et on ne sait jamais comment cela va finir. Une femme ne devrait jamais abandonner son enfant quoiqu’il arrive, alors cela m’a beaucoup touchée surtout l’histoire d’Aminata qui laisse sa fille d’à peine 2 ans ». (NoémiBertalot).

 

NoémiBertalot, Lana Emorine, classe de 214. 

Diversitat e Inclusion :

Lexic :

Un migrant, una migranta : un migrant, une migrante.

« Siam totei pariers. Avèm totei la mema color de pèu. » : Nous sommes tous pareils, nous avons tous la même couleur de peau. »

Traversar la mar e lei país : traverser la mer et les pays.

Una femna de la pèu negra : une femme à la peau noire.

La femna abandona son nene e lo dona a la mameta per quitar son país. Sa pichòta es coma una reina e ie manca : La femme abandonne son bébé et le donne à la grand-mère pour quitter le pays. Sa petite est comme une reine et elle lui manque.

 

 

Art et Poder :

Art :

Plan gròs : gros plan.

Plan d’ensems : plan d’ensemble.

Lo filme : le film.

Lo filmonet : le court métrage.

Lo filme es estat rodat : lo film a été tourné.

Lo telefonet : le téléphone portable.

Lo selfie : le selfie.

Lo documentari : le documentaire.

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