Provençal LVB / LVC - EMC - Histoire-Géographie - Français.
Première: Axes nationaux du bac en langue vivant et régionale: Art Et Pouvoir/ Diversité Et Inclusion. Apprentissage de l'expression écrite à partir des films étudiés. Présentation des films à l'écrit. Développer son esprit écrit critique à partir d'une réalité. Maîtriser les apprentissages linguistiques, lexicaux et syntaxiques.
« #boza »
« #boza » es un filme sus lei femnas e leis òmes
venguts dau continent african en transit cap a l’Euròpa. Es a la promièra persona, en se servissènt de sei
selfias e vidèos amadors, qu’Alhassane, Aminata, Mamadou, Mariam e Yahya còntan
son viatge e la famosa tòca : «
faire son boza ». « Boza », un mòt a l’origina contestada, qu’aquelei qu’ensajan
de traversar, utilizan per contar seis espròvas qu’an traversadas e festejar son
arribada, un còp sauvat, de l’autre costat.
Severina SAJOUS fa la fotografa e la cineasta
francèsa, fa tanben la linguista. Es pregondament interessada per la condicion
umana e lei questions de migracion. Dempuei 2016, òbra sus una trilogia de filmonets
qui s’inspira dau vocabulari comun inventat pour redefinir l’acte de migrar e
comunicar l’experiéncia collectiva. Son promier filmonet « Password:
Fajara » es estat premiat dins lei
festenaus. Son segond documentari « #boza », a recebut una borsa en
2019.
Ana SURINYACH fa la fotografa de documentaris
e la redactritz fòto de la revista especializada dins l’informacion internacionala
5W. Son trabalh s’es concentrat sus la documentacion dei moviments dei
populacions dins lo monde. A fotografiat la situacion dei personas migrantas dins
de país coma Sodan de Sud, la Republica Centrafricana, Nigeria,
Niger, Tchad, Iemen, e Siria. A tanben documentat lei rotas dei migrants d’America
Centrala cap ais Estats-Units e l’Africa d’Orient-Mejan cap a l’Euròpa. Aquelei
darnièrei annadas, centra sa documentacion sus la situacion dei femnas que
laissan lo fogau per fugir la violéncia, la pauretat, la manca d’oportunitats.
Travail parallèle en EMC, en français et en histoire géographie.
#boza, la face cachée de la migration
1) #boza qu’est-ce que ça veut dire ?
Ce
mot possède une histoire : un groupe de migrants sur un canot de sauvetage
avait croisé des marins. Ils disent « c’est beau ça » et les migrants
ont contracté cette phrase pour former l’expression « boza ». Pour
les migrants, c’est plus qu’un simple mot. Il renferme une histoire, leur
histoire. C’est la liberté, le début d’une nouvelle vie, il transmet un message
d’espoir.
#boza
est un court métrage de 17 minutes réalisé par Séverine Sajous et Anna
Surinyach, qui utilisent les témoignages et selfies authentiques des migrants
pour leur film. Il aborde des sujets tabous de la société actuelle, des sujets
qui font polémique comme la migration.
La
migration est définie par un déplacement d’un espace géographique à un autre.
Or si on y ajoute un peu d’humanité et de réalité, c’est plus que ça.
C ‘est une réelle épreuve que traversent ces personnes, des étapes parfois
traumatisantes et mêmes fatales pour certains. C’est pour cela qu’à travers ce
court métrage, les réalisatrices voulaient « remettre en question leur
propre couverture de la migration, et celles des médias mondiaux ». La
majorité des témoins du reportage sont des personnes originaires
d’Afrique centrale et ils émigrent vers l’Europe.
2) La Méditerranée, une interface migratoire
La
Méditerranée est l’un des espaces migratoires au monde les plus
importants : le sud de la Méditerranée constitue une région d’émigration
considérable (35 millions d’immigrés marocains, 5,3 millions d’immigrés
turques, 2,7 d’immigrés égyptiens et 1 million d’immigrés algériens. Le
problème essentiel de ces migrations est le fait que de nombreuses personnes
décèdent lors du voyage : on estime que de 2014 à 2018, 17800 personnes
ont perdu la vie dans la mer Méditerranée.
Emma Atlan, Julia Tanguy et
LaeticiaTraby, classe de 214.
#boza
est constitué de selfies, d’intervieuw de migrants ainsi que de vidéos faites
par les migrants durant leur voyage. Les nombreux selfies des migrants nous les
montrent vivant agréablement, exerçant un emploi, portant de beaux vêtements.
Ces selfies servent à donner une bonne image d’eux et de leurs conditions de
vie. Il ne faut pas que leur famille ou leurs proches s’inquiètent. Mais la réalité
est toute autre et dans les interview, les migrants donnent réellement le récit
de ce qu’ils vivent : des conditions précaires, de rares emplois illégaux
et sous-payés.
#boza
utilise des sons et des images volontairement amateurs pour rappeler la réalité
et l’actualité de la situation.
Les
réalisatrices souhaitent que leur message sensibilise le spectateur sur le long
terme et ne soit pas seulement une réaction immédiate. Donc ce court métrage
« anti spectaculaire » supprime bien tous les filtres et nous montre
la triste réalité de ces migrants qui traversent la Méditerranée.
Clément Aracil et Brian Ferrand, classe de 214.
#boza
La
mer Méditerranée est l’un des principaux espaces de flux migratoires dans le
monde. Nombreuses sont les personnes migrant de l’Afrique à l’UE, mais le
nombre de migrants ayant réussi à atteindre l’Europe est faible et varie selon
les années.
Les
migrants partent principalement de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie, de
l’Afrique orientale et occidentale pour se réfugier le plus souvent en France,
en Espagne, en Italie. Pour y parvenir, ils doivent traverser la Méditerranée
sur de petits bateaux instables et dans de terribles conditions et
malheureusement, beaucoup y perdent la vie ou sont portés disparus.
Le
film #boza a été réalisé en 2020 par de vrais migrants voulant témoigner de
leur histoire. Les réalisatrices qui ont assemblé les vidéos pour en faire un
film et qui ont préparé les castings sont Séverine sajous et Anna Surinyach. Ce
film dure 17 minutes et a pour but de communiquer sur la migration et l’exil.
Ici, les migrants partent principalement du Cameroun et d’Afrique centrale pour
se rendre en Europe. Leur chemin ne sera pas facile avec le voyage en mer, la
vie clandestine (pour échapper à la police), le manque d’hygiène, de
nourriture, d’argent. Ces personnes laissent leur vie derrière elles pour aider
leur famille restée au pays en gagnant de l’argent ou en partant pour faire des
études. Elles partent aussi à cause de la guerre, de la maltraitance. Elles
espèrent trouver une vie meilleure et conservent un « mental
d’acier ». Ce film rempli d’émotions, nous fait vivre leurs aventures et
nous rapproche de leur réalité.
J’ai
été personnellement marquée par la scène où l’on voit un groupe de migrants
vivre sans rien dans la forêt, clandestinement, alors que la température est
très basse et qu’ils n’ont presque rien pour se couvrir. C’est à ce moment là
que cela m’a fait réagir et que j’ai éprouvé de la compassion pour eux.
#boza
est un excellent film, boza un mot qui signifie la liberté. C’est le mot que
les migrants crient de joie à leur arrivée en Europe « boza » !
#boza
avec @alhassane, @aminata, @mamadou, @yahya
Nous avons travaillé
sur le film @boza. Ce documentaire dure 17 minutes et il est réalisé par
Séverine Sajous et Anna Surinyach. #boza est composé de selfies et de vidéos
fournis par les migrants qui nous racontent leur histoire, leur traversée et
leur ressenti au cours de celle-ci. Ils nous présentent la dure épreuve qu’est
l’immigration et comment ils en sont venus à prendre une telle décision.
Ce documentaire
présente de jeunes hommes et femmes criant « boza !
boza ! » (liberté) après avoir franchi les barrières de Ceuta ou
Melilla.Ce sont les mots qui reviennent le plus fréquemment à l’arrivée à la
frontière marocco-espagnole mais aussi ceux des policiers qui frappent,
poussent, gazent des migrants venant d’arriver sur le territoire européen.
En effet, pour les
migrants venus d’Afrique, la Méditerranée est la voie principale pour atteindre
l’Europe, malgré le danger que représente cette traversée. Selon Médecins sans
Frontières en 2016, au moins 5000 hommes, femmes et enfants sont morts en
tentant de traverser la Méditerranée, contre près de 2800 en 2015.
« Ce qui m’a le
plus marquée lors de la séance de diffusion de ce film est le fait que des
personnes soient prêtes à se mettre en danger de mort pour pouvoir être libres.
Personne ne devrait avoir à choisir entre vivre mais en étant maltraité et
violenté ou risquer de mourir pour fuir cette situation ». (Lana Emorine)
« Ce qui m’a le
plus marquée est pour ma part, que les femmes qui ont des enfants soient
obligées de les laisser dans leur pays derrière elles. Faire cette traversée
est dangereux et on ne sait jamais comment cela va finir. Une femme ne devrait
jamais abandonner son enfant quoiqu’il arrive, alors cela m’a beaucoup touchée
surtout l’histoire d’Aminata qui laisse sa fille d’à peine 2 ans ». (NoémiBertalot).
Diversitat e Inclusion :
Lexic :
Un migrant, una
migranta : un migrant, une migrante.
« Siam totei
pariers. Avèm totei la mema color de pèu. » : Nous sommes tous
pareils, nous avons tous la même couleur de peau. »
Traversar la
mar e lei país : traverser la mer et les pays.
Una femna de la
pèu negra : une femme à la peau noire.
La femna
abandona son nene e lo dona a la mameta per quitar son país. Sa pichòta es coma una reina e ie manca : La femme
abandonne son bébé et le donne à la grand-mère pour quitter le pays. Sa petite
est comme une reine et elle lui manque.
Art et Poder :
Art :
Plan gròs :
gros plan.
Plan d’ensems :
plan d’ensemble.
Lo filme :
le film.
Lo filmonet :
le court métrage.
Lo filme es
estat rodat : lo film a été tourné.
Lo telefonet :
le téléphone portable.
Lo selfie :
le selfie.
Lo documentari :
le documentaire.
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